Témoins et expert-es

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AMÉRIQUE LATINE

José Luis Abarca, Chiapas, Mexique, témoignera du conflit social et de la répression de la contestation liés à l’implantation de la mine de baryte Payback de l’entreprise Blackfire Exploration à Chicomuselo, au Chiapas. Le conflit social a généré une spirale de violence qui a mené au décès du père de José Luis, Mariano Abarca, assassiné en novembre 2009 pour son opposition à la mine.

Carlos Amador, Comité ambiental de Valle de Siria, Honduras : Carlos Amador fait partie du Comité ambiental de Valle de Siria, une organisation réclamant la justice pour les communautés affectées par la contamination environnementale en raison des opérations du projet minier San Martin de Goldcorp.

Sergio Campusano, Comunidad Agricola Diaguita Huasco Altinos, Valle del Huasco, Chile : Sergio Campusano V. est le Président élu de la Communauté Agricole Diaguita Huasco Altinos (nord du Chili) depuis 2004. Sa communauté est en lutte contre les entreprises Barrick Gold Corporation, GoldCorp, Teck et d’autres compagnies minières depuis la fin des années 1990. Le projet Pascua Lama (Barrick Gold) – qui menace le territoire et le mode de vie de sa communauté, est un des plus grands projets d’exploitation aurifère au monde. En 2006, sa communauté a déposé une plainte à la CIDH contre le gouvernement du Chili pour avoir approuvé ce projet sans son consentement. Ce projet est actuellement suspendu.

Erick Castillo, Comité en Defensa de la Vida y la Paz, San Rafael las Flores, Guatemala : Erick Castillo est agriculteur et member actif du Comité pour la défense de la vie et la paix à San Rafael las Flores. Sa communauté est présentement affectée par l’implantation du projet minier de grande échelle Escobal.

Roberto Gonzalez est président du Parlement Xinca, qui représente le peuple autochtone Xinca à Santa Rosa, Jalapa, Jutiapa, Chiquimula et Escuintla au Guatemala. Le Parlement Xinca travaille pour défendre les droits sociaux, économiques, culturels et politiques du peuple Xinca. Roberto représente la communauté de Santa Maria Xalapan et supervise l’administration des terres collectives appartenant à la communauté autochtone. Roberto a été criminalisé pour sa résistance au projet minier de Tahoe Resources à Santa Rosa.

Celeste Gutierrez (CODIDENA, Guatemala) est organisatrice communautaire et membre de CODIDENA, le Comité du Diocèse en défense de la nature à Santa Rosa. Le groupe s’est organisé en résistance à une mine d’argent de l’entreprise minière canadienne Tahoe Resources depuis 2010. Malgré l’opposition et des attaques violentes contre les communautés en résistance, le projet va de l’avant.

Dante Lopez, Proyecto Derechos Economicos, Sociales y Culturales –ProDESC, Mexique : Originaire de la communauté de Ocampo, municipalité de Atotonilco de Tula, Etat de Hidalgo. A ses 17 ans, après avoir terminé l’école secondaire, il a déménagé dans la ville de Mexico pour poursuivre ses études en Sociologie à la Faculté de Sciences Politiques et Sociales de l’Université Nationale Autonome de Mexico. Durant cette période, il a participé activement à des groupes d’étudiants pour la défense du droit à une éducation gratuite et de qualité. Il a collaboré avec le Centre Américain de Solidarité Syndicale Internationale de Mexico dans la défense du droit au travail, en particulier en accompagnant le processus d’organisation des jeunes travailleurs du centre d’appels de l’entreprise Atento, propriété de la multinationale Telefónica et de la banque BBVA Bancomer. Depuis 2012, il collabore avec ProDESC dans le domaine des processus organisationnels, étant chargé d’appuyer le processus de défense de la Terre, du territoire et des ressources naturelles du Ejido La Sierrita et d’appuyer le processus des mineurs de la Section 309 du Syndicat National des Mineurs pour la défense de leurs droits du travail.

Lina Solano Ortiz, Frente de Mujeres Defensoras de la Pachamama, Cuenca, Équateur : Sociologue, détentrice d’une Maîtrise en sociologie et développement, et diplômée de la faculté des Sciences Médicales de l’Université de Cuenca en maîtrise sur la Santé avec une spécialité sur les écosystèmes. Fondatrice du Frente de Mujeres Defensoras de la Pachamama et d’autres organisations qui depuis une décennie ont résisté et résistent encore aux méga-projets miniers en Equateur comme la Coordinadora Campesina Popular CCP, la Coordinadora Nacional por la Defensa de la Vida et la Soberanía (CNDVS). Elle est actuellement la présidente de la Unión Latinoamericana de Mujeres (ULAM) (Union latino-américaine des femmes) et membre du conseil d’administration de l’Alliance Internationale des Femmes (IWA). En raison de sa lutte pour la défense de la Terre Mère, elle a été la cible de criminalisation, de poursuites et d’autres violations de ses droits comme la privation arbitraire de la liberté, de violences physiques de la part des forces de l’ordre et de disqualification et de discrédit, tant de la part des compagnies minières transnationales que de la part de l’Etat et du gouvernement équatorien.

Juliana Turqui (Oxfam America, Guatemala). Juliana Turqui est coordonnatrice du programme d’Oxfam America pour les industries extractives en Amérique centrale. Elle suit de près les enjeux liés aux activités minières au Guatemala, Honduras et au Salvador.

Nancy Yañez, Observatorio ciudadano; Universidad de Chile : Avocate et professeure à la Chaire d’Anthropologie Juridique de la Faculté de Droit de l’Université du Chili à Santiago. Elle a étudié en Maîtrise en Droits Humains Internationaux à l’Université Notre-Dame aux Etats-Unis. Elle a travaillé pendant plus d’une décennie sur la question des droits des autochtones, y participant depuis des institutions gouvernementales comme la Commission Spéciale sur les Peuples Autochtones ou encore le Ministère du patrimoine public et des ressources fiscales de l’Etat. Elle a aussi travaillé comme consultante pour des organismes de recherche, sa spécialité étant les droits des peuples autochtones sur la terre et sur les ressources et le droit comparé en ce qui concerne les droits des personnes sur la terre. Elle a collaboré avec la Comisión Verdad Histórica et Nuevo Trato. Actuellement, elle est co-directrice du Observatorio ciudadano de Chile (Observatoire citoyen du Chili), une organisation non gouvernementale de défense, de promotion et de documentation sur les droits humains. Il a été créé en septembre 2004, dans la ville de Temuco, comme Observatoire des droits des peuples autochtones par un groupe de citoyens provenant de différents endroits du Chili, de diverses professions et de différentes origines ethniques. Le travail fait jusqu’à aujourd’hui a été pluriel, multidisciplinaire et marqué par une relation inter-ethnique.

Pedro Landa, Centro Hondureño de Promoción al Desarrollo Comunitario – CEHPRODEC, Honduras : Coordonnateur des droits humains et environnementaux à CEHPRODEC. Depuis 3 ans, il est également coordonnateur général de la Coalition nationale des réseaux environnementaux au Honduras (Coalición Nacional de Redes Ambientales), une plate-forme qui rassemble 49 réseaux travaillant autour des droits humains dans les contextes des méga-projets, miniers, de barrages, pétroliers ou d’agro-carburants. Au niveau international, il fait partie du Groupe de travail sur les minières et les droits humains en Amérique latine. Avec ce groupe il a travaillé à la documentation de 24 cas de violations des droits humains de la part des entreprises minières canadiennes dans 10 pays d’Amérique Latine et ce groupe a présenté un rapport sur ces cas dans le cadre de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) du 1er novembre 2013. Au Honduras, son travail tourne autour de l’accompagnement des communautés qui résistent aux projets miniers d’extraction à ciel ouvert, de la formation des défenseur-es des droits humains et de l’environnement, de l’assistance juridique aux leaders incriminés dans leur lutte pour défendre les droits humains, de la coordination des recherches sur les impacts de l’exploitation minière, et l’incidence et le lobbying au niveau national et international pour la modification des politiques sur les droits humains et les ressources naturelles, en particulier sur l’extractivisme.

Oscar Morales, Comité en Defensa de la Vida y la Paz, San Rafael las Flores, Guatemala : Oscar Morales est un ingénieur agronome, écologiste et activiste des droits humains, il est aussi producteur de lait de vache et de fromage. Depuis 2010, il est le coordinateur du Comité de la vie et de la paix, à San Rafael Las Flores, et le président de COCODES (maire de la communauté) dans le centre de San Rafael Las Flores. Oscar Morales a été incriminé pour sa résistance à l’exploitation minière et pour avoir ses actions pour la défense des droits civils dans sa communauté.

QUÉBEC / CANADA / EUROPE

Stephen Brown, Université d’Ottawa : Stephen Brown est professeur en sciences politiques à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur l’intersection des politiques et des pratiques des pays du Nord et des autres acteurs internationaux avec les politiques des pays du Sud, notamment en Afrique Sub-saharienne. Il a publié des ouvrages sur la démocratisation, la violence politique, la construction de la paix, la justice transitionnelle et l’Etat de droit en Angola, au Kenya, au Malawi, au Mozambique et au Rwanda, ainsi que sur l’aide étrangère, en particulier celle du Canada. Il est le rédacteur en chef de Struggling for Effectiveness: CIDA and Canadian Foreign Aid et il co-rédige actuellement un volume sur la titrisation de l’aide étrangère et un autre sur la reconception de l’aide canadienne.

Maude Chalvin, Projet Accompagnement Solidarité Colombie : Maude Chalvin est l’une des membres fondatrices du Projet Accompagnement Solidarité Colombie. Via l’accompagnement international, la diffusion et la mobilisation, le PASC travaille depuis 2003 à articuler une solidarité directe entre mouvements de résistance sur des bases internationalistes et anticoloniales en ciblant et dénonçant les « profiteurs canadiens » de la guerre sale qui sévit en Colombie. www.pasc.ca

Laurence Guénette, Projet Accompagnement Québec-Guatemala, Montréal : Coordonnatrice du Projet Accompagnement Québec-Guatemala. Engagée dans diverses initiatives et mouvements sociaux de défense des droits humains depuis 2006, elle a milité notamment au Guatemala et sur la frontière USA-Mexique auprès des migrantEs sans-papiers. Quant au PAQG, il a lancé à l’hiver 2014 sa campagne Le Fil de l’Argent, un projet d’éducation et de mobilisation adressée aux Canadien-ne-s et Québécois-e-s et en solidarité avec les Guatémaltèques en résistance à plusieurs projets extractifs canadiens.

Shin Imai, Justice and Corporate Accountability Project, Osgoode Law School, York University, Toronto : Professeur agrégé à la Osgoode Hall Law School, Université de York. Shin Imai est acuellement le co-directeur du programme intensif en droits territoriaux autochtones, ressources naturelles et gouvernements et directeur de Justice and Corporate Accountability Project (Projet pour la justice et la responsabilité des entreprises). Après être devenu avocat en 1980, Shin Imai a travaillé au sein du bureau de services juridiques du Keewaytinok Native Legal Services à Moosonee. Il a ensuite créé son propre cabinet dans le domaine des droits humains, des droits des réfugiés et des droits des autochtones. Il a rejoint le ministère du Procureur général de l’Ontario en 1989 pour travailler sur le développement de programmes de règlement extrajudiciaire des différends et pour initier des projets de justice dans les communautés autochtones. Les publications de Shin Imai comprennent le Aboriginal Law Handbook, sur le droit autochtone canadien; “Breaching Indigenous Law: Canadian Mining in Guatemala” avec Ladan Mehranvar et Jennifer Sander sur la mine Marlin de GoldCorp au Guatemala ; et “Counter-pedagogy for Social Justice” sur l’enseignement clinique.

Meera Karunananthan, Conseil des Canadiens, Ottawa : Meera Karunananthan est une militante internationale pour la protection de l’eau pour le Projet planète bleue, une initiative mondiale du Conseil des Canadiens visant à promouvoir le droit humain à l’eau et une justice de l’eau partout dans le monde.

Karyn Keenan, Halifax Initiative, Ottawa : Karyn Keenan travaille à Halifax Initiative, une coalition d’organisations de la société civile canadienne. Elle travaille à promouvoir la responsabilité du gouvernement concernant les opérations à l’étranger des multinationales. Karyn a une expérience de travail dans le domaine de la justice sociale et environnementale au sein d’ONG canadiennes et étrangères. Son travail au Pérou et en Bolivie a porté sur les impacts sociaux et environnementaux des opérations minières, pétrolières et gazières. Karyn a été membre du Groupe consultatif multipartite lors du processus de table ronde nationale en juillet 2006, une grande consultation organisée par le Gouvernement du Canada concernant le secteur de l’extraction à l’étranger. Karyn a participé à des consultations avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et le Groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits humains. Karyn a dirigé les efforts de la société civile à l’appui du projet de loi C-300, la législation fédérale concernant le secteur de l’extraction à l’étranger. Karyn est membre du Comité Directeur du Réseau Canadien sur la Reddition de Comptes des Entreprises (RCRCE). Elle possède des diplômes en biologie, en droit et études environnementales et a été admise au Barreau du Haut Canada en 2001.

Marie-Dominik Langlois : Détentrice d’un baccalauréat à l’Université McGill en études du développement international avec mineures en économie et en études hispaniques, Marie-Dominik compte huit années d’expérience de travail comme coordonnatrice dans différentes organisations non gouvernementales dédiées aux questions de justice sociale et environnementale, de droits humains, et travaillant en particulier sur les enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles et en particulier en Amérique latine (Comité pour les droits humains en Amérique latine, Réseau canadien de reddition de comptes des entreprises, Réseau oecuménique justice et paix, Syndicat des Métallos, Projet Accompagnement Québec-Guatemala). Elle a débuté à l’UQAM la maîtrise en science politique, concentration en relations internationales, politique étrangère, coopération et développement, dont le sujet porte sur les enjeux identitaires du peuple Xinka en et ses stratégies en lien avec le conflit autour de la mine Escobal l’opposant à la compagnie canadienne Tahoe Resources et à l’État guatémaltèque.

Laura Lopez, Institut de recherche et d’information socio-économique – IRIS : Laura est chercheure à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques. Elle est diplômée de la maîtrise en Sciences de l’environnement de l’UQAM et s’intéresse depuis plusieurs années aux conflits miniers en Amérique latine, ainsi qu’aux impacts économiques et socio-écologiques de l’industrie minière au Québec.

Bruno Massé, Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) est coordonnateur général du Réseau québécois des groupes écologistes et administrateur du Réseau québécois d’action communautaire autonome. Militant écologiste et titulaire d’une maîtrise en géographie sociale de l’Université du Québec à Montréal, il enseigne aussi la géographie au niveau collégial et a publié plusieurs romans engagés.

Jackie McVicar, Breaking the Silence Network, Maritimes : Jackie est co-coordonnatrice du Réseau de solidarité Maritimes-Guatemala Breaking the Silence et vit et travaille au Guatemala depuis 10 ans. En tant que coordonnatrice de BTS, elle a travaillé avec des communautés qui défendent leur territoire et leurs ressources à travers des processus de consultation depuis 2006 et a accompagné des membres de communautés qui ont été criminalisés et persécutés pour leur lutte pour la justice.

Jennifer Moore, Mining Watch Canada, Ottawa : Coordonnatrice du programme Amérique latine à Mining Watch Canada, Jennifer Moore travaille sur la campagne Guatemala /Goldcorp et sur l’appui aux communautés, aux organisations et aux réseaux aux prises avec des projets d’extraction des ressources dans toute l’Amérique latine. Jennifer est une journaliste de presse et radio indépendante avec 12 ans d’expérience, dont 4 ans passés en Équateur, dans le journalisme axé sur la justice sociale. Présente en Amérique Latine de 2006 à 2010, elle a étudié et écrit des articles académiques et populaires sur les luttes des communautés autochtones et non autochtones touchées par les entreprises minières financées par le Canada.

Isabel Orellana, Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal : Professeure au Département de didactique, chercheure du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE), directrice de la maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, membre de DIALOG – Réseau de recherches et de connaissances relative aux peuples autochtones. Son domaine principal de recherche-formation-intervention est l’éducation relative à l’environnement, spécifiquement en lien à l’écodéveloppement communautaire. Elle s’intéresse aux processus sociaux de construction de savoirs en éducation relative l’environnement et à sa pertinence sociale, en particulier à son apport aux processus d’émancipation, de construction identitaire, d’« empowerment » communautaire et de changement au sein de situations socio-environnementales critiques.

Pierre-Yves Sérinet, Réseau québécois sur l’intégration continentale – RQIC, Montréal : Politologue spécialisé en économie politique internationale et mouvements sociaux, Pierre-Yves Serinet travaille auprès de coalitions de mouvements sociaux d’ici et d’ailleurs depuis 20 ans, que ce soit avec le mouvement syndical et populaire en Colombie au milieu des années 90, à titre de coordonnateur de Solidarité Populaire Québec à la fin des années 90, avec Common Frontiers et le Réseau mexicain d’action face au libre-échange (RMALC) de 2001 à 2003 ainsi qu’au sein du Secrétariat de l’Alliance sociale continentale (ASC). Depuis 2004, il coordonne le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), une large coalition multisectorielle qui lutte contre le libre-échange et les pouvoirs excessifs que ce modèle économique accorde aux multinationales aux dépens des droits humains.

Ana Maria Suarez-Franco, FIAN-International/Consorcio ETOs, Genève : Avocate de l’Université Javeriana de Colombie. Au cours de ses études de doctorat, elle a mené sa recherche à l’Institut Max Plank de Droit Constitutionnel Comparé et de Droit International Public. Ses principaux domaines de recherche sont la justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels et le suivi des politiques publiques concernant le droit à l’alimentation. Dernièrement, elle a été très active pour un travail de plaidoyer à l’ONU sur les obligations extraterritoriales des États, en particulier celles ayant trait aux droits humains et sociétés transnationales. Elle est actuellement la Représentante permanente devant le Comité des droits humains de l’Organisation des Nations Unies à Genève. Elle est également en charge de faciliter les liens entre les processus de son domaine de travail qui ont lieu à Rome, Genève et Washington et elle soutient la participation des mouvements sociaux et des représentants des communautés lors des débats internationaux au Comité des droits humains des Nations Unies.

Nancy Thède, Chaire Nycole-Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques, Université du Québec à Montréal : Nancy Thède est anthropologue et professeur au Département de Science politique de l’Université du Québec à Montréal. Elle possède une longue expérience de travail dans le milieu des organismes de coopération internationale et a réalisé de nombreux séjours de recherche terrain dans les pays du Sud. Elle a entre autres été responsable du programme de développement démocratique au Centre international des droits de la personne et du développement démocratique (Droits et Démocratie). Son champ d’expertise est le développement international, avec un accent particulier sur les mouvements sociaux et la démocratisation en Afrique et en Amérique latine. Ses publications récentes ont porté entre autres sur la démocratisation locale, la décentralisation et les droits humains ainsi que sur les politiques canadiennes d’aide au développement et à la démocratisation. Nancy Thède est titulaire de la Chaire Nycole-Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques de l’UQAM.